Les keynésiens ont-ils gagné la partie en Occident? http://institutdeslibertes.org/sur-mes-vieux-jours-je-deviens-philosophe/?

L'article fait un constat que n'importe qui peut réaliser et admettre.

Cependant, j'y apporterai quelques nuances, que je placerai aussi d'un point de vue philosophique.

Pour simplifier, nous vivons en effet un grand moment de transition qui touche le monde entier.

Changement de repères, modification des rapports de forces entraînant nouveaux ennemis et nouveaux amis, conscience collective sur des enjeux du 21è siècle (climat, terrorisme, changement de civilisation, Internet et modification du travail au sens large), absence de leaders, mouvement global redistribuant pouvoir et possibilités à qui sait/peut le saisir ....

Ce moment, induit à la fois une dynamique positive et une peur panique, que je résumerai ainsi : quelle est ma place dans le monde ou se situe t'elle dans la hiérarchie sociale globale ?

Du coup, on a typiquement 3 types d'individus et 3 comportements :

A - ceux qui naissent aujourd'hui et s'inscriront naturellement dans ces nouveaux repères

B - ceux n'attendant plus rien de la vie (pas seulement pour des raisons d'âge)

C - ceux pensant, à tort ou à raison, que leur place disparaîtra ou diminuera si le mouvement se poursuit

Et enfin, consacrant le degré d'ouverture et de fermeture de chacun : le rapport aux autres, ou "Sigmund freudement' dit : sa confiance en ses propres capacités à se réaliser et trouver/conserver sa place.

L'Europe justifie en ce moment pleinement son surnom de vieux continent. Son Histoire l'a chamboulé, modifié, apporté grandeur et déclin : elle se cherche et avec elle sa population. Aucune réponse ne vient, ce qui est logique : la réponse, désormais, doit d'abord venir de soi.

Résultat, comme le souligne l'article, et comme les catégories B et C sont majoritaires en Europe du moins en terme de pouvoir : on régresse ou on fait du sur place au lieu d'embrasser le futur. On attend, on rechigne.

On est capable de faire des constats, parfois justes, mais comme pour le tabac et les fumeurs on n'a pas la volonté, même si on est conscient du mal qu'on s’inflige.

De mon point de vue, il faudra attendre environ 2050 (sauf catastrophe avant), attendre que les catégories A accèdent au pouvoir et soient majoritaires dans la population. L'effet de bascule s'imposera de lui-même.

Parce ce que c'est tout simplement dans notre nature : s'adapter (même si c'est laborieux) et survivre, ou bien disparaître.

PS : bon j''avais prévenu :-)

Je ne crois pas que cet article parle des Keyneésiens

Pas sûr!

malheureusement non! !

Je pensais qu'ils mettraient en vente libre la pilule sans retour afin qu'ils se suicident !